A l'initiative de Martin, une petite dizaine de personnes s'est rassemblée à la RNOP autour de Sébastien CARBONNELLE, cécidologue passionné de renommée européenne.
Une certaine frénésie régnait...à la recherche d'anomalies observées sur la végétation et nommées galles : des excroissances sur le limbe, des feuilles crispées, des pustules, des cornicules...!!! L'on s'est limité aux galles formées sur les végétaux, celles sur les champignons, c'est une autre histoire!
Critére de définition d'une galle : mystérieuse production de cellules végétales anormales sous l'action d'un organisme extérieur. Ce dernier est plus souvent un insecte (diptère cécidomyie, hyménoptère cynips, puceron...) ou un acarien...
On a l'habitude de dire que la galle offre à cet organisme "le gîte et le couvert". Par convention, une galle est nommée d'après le nom de l'organisme qui l'a provoquée.
Impérativement, il faut d'abord déterminer le nom scientifique de la plante (la FLORE BLEUE est "l'ouvrage de référence"); et grâce à l'aide-mémoire de cécidologie des CNB, reprenant les végétaux par ordre alphabétique, l'on retrouve les galles inféodées à telle ou telle autre plante...une ou plusieurs galles sont décrites et il faut les déterminer.
Outre l'identification, chacun veut en connaître davantage sur ces interactions entre le monde animal et végétal.
Exemples de symbiose :
- l'insecte trouve une niche intérieure pour se nourrir (ou sa larve) mais également une protection physique contre les attaques de parasites ou de prédateurs
- l'acarien vivant dans les pilosités abondantes (érinéum) qu'il induit au-dessous de feuilles, y trouve des conditions d'humidité optimale pour l'élevage de sa descendance.
Tout naturaliste même amateur peut contribuer à la connaissance des zoocécidées de sa région, en récoltant des informations, en constituant une collection photographique. Si l'envie se manifeste, contactez Martin pour former une équipe.
Lien utile : www.bladmineerders.nl